Pour des vacances éco-responsables

Les activités écologiques ne sont pas toujours accessibles à tous. Prendre le train, par exemple, peut s'avérer prohibitif comparé à l'avion, car les taxes sur le transport ferroviaire demeurent inexplicablement élevées encore aujourd'hui, alors qu'il présente la meilleure alternative pour se déplacer sur de longues distances.  Cet article propose donc des idées, pas forcément coûteuses, conviviales, familiales et, surtout, bien meilleures pour votre santé et pour la planète ! 

  1. Classement des moyens de transport selon leur empreinte carbone
  2. Quelles activités de loisir pour des vacances écologiques ?
  3. Manger local, bio et réduire sa consommation de viande
  4. On n'oublie pas la crème solaire, mais pas n'importe laquelle
     

Pour des vacances éco-responsables en musique

Classement des moyens de transport selon leur empreinte carbone 

 

L’avion 

En tête de liste des moyens de transport les plus polluants, on trouve généralement les avions. Bien que très efficaces pour les longues distances, les vols commerciaux contribuent significativement aux émissions de CO2 et d'autres polluants atmosphériques. Les avions à réaction consomment de grandes quantités de carburant fossile, ce qui en fait l'une des options les plus nocives pour l'environnement par passager-kilomètre parcouru. 
 

Croisières nautiques 

Juste en dessous, on trouve les croisières qui utilisent des carburants lourds contenant des niveaux élevés de soufre, contribuant ainsi aux émissions de polluants atmosphériques comme le dioxyde de soufre et les particules fines, ainsi qu'aux impacts sur les écosystèmes marins. 
 

Voiture individuelle thermique 

En troisième position viennent les voitures individuelles à essence ou diesel. Bien que les voitures modernes soient de plus en plus efficaces sur le plan énergétique, elles émettent encore des quantités significatives de CO2 et d'autres polluants locaux. Cependant, les véhicules électriques peuvent être une alternative plus propre si l'électricité provient de sources renouvelables.  

 

Si vous le pouvez, le covoiturage est une excellente solution pour diviser son empreinte carbone ! 

 

Bus Longue Distance 

Les bus longue distance offrent une meilleure efficacité énergétique par passager-kilomètre comparée à la voiture individuelle. Un bus moderne peut transporter entre 50 et 80 passagers, répartissant ainsi la consommation de carburant et les émissions de CO2 entre un grand nombre de personnes.  

En moyenne, les bus longue distance émettent environ 27 grammes de CO2 par passager-kilomètre, ce qui est inférieur aux voitures particulières et nettement moins que les avions. Cette répartition plus efficace des ressources énergétiques permet de réduire globalement l'empreinte carbone du transport de passagers sur de longues distances1. 
 

 

 

Le train 

L'efficacité énergétique du train est nettement supérieure à celle des autres modes de transport. Les trains consomment moins d'énergie par passager-kilomètre que les voitures ou les avions. En effet, les trains électriques, qui constituent la majorité des réseaux ferroviaires en Europe, utilisent l'électricité de manière plus efficace que les moteurs à combustion interne.  

Cette électricité peut être générée à partir de sources renouvelables, ce qui réduit encore davantage l'empreinte carbone du transport ferroviaire (en France, le nucléaire et les énergies renouvelables permettent d’avoir des trains relativement propres à l’usage).  

 

Une étude de l'Agence européenne pour l'environnement a révélé que le transport ferroviaire émet environ 28 grammes de CO2 par passager-kilomètre, contre 104 grammes pour la voiture et 285 grammes pour l'avion2. 

 

En outre, les trains ont la capacité de transporter un grand nombre de passagers simultanément et à très grande vitesse (entre 200 et 300km/h pour le TGV), ce qui améliore leur performance énergétique sur de longues distances. 

Le transport ferroviaire contribue également à la réduction de la congestion routière et des accidents, ce qui a des effets positifs sur l'environnement urbain. Moins de voitures sur les routes signifie moins d'embouteillages, moins de pollution de l'air, et une meilleure qualité de vie dans les villes. 

 

Quelles activités de loisir pour des vacances écologiques ? 
 

Randonnée et trekking 

La randonnée est l'une des activités de plein air les plus populaires et écologiques. Elle permet de découvrir des paysages variés, d'explorer des parcs nationaux, des réserves naturelles et des sentiers locaux tout en respectant l'environnement.  

Les randonneurs peuvent pratiquer le "leave no trace" (ne laisser aucune trace) en minimisant leur impact sur la nature, en emportant leurs déchets et en respectant la faune et la flore locales.  

Le trekking, une forme plus intense de randonnée sur plusieurs jours, permet de vivre une immersion totale dans la nature, en séjournant dans des hébergements durables comme des refuges ou des campings éco-responsables. 

 

Cyclotourisme 

Le cyclotourisme combine l'exploration et l'activité physique, permettant de parcourir de longues distances de manière écologique. Les cyclotouristes peuvent suivre des itinéraires spécifiques tels que les véloroutes européennes, qui offrent des infrastructures adaptées et sécurisées pour les cyclistes. Cette activité permet de découvrir des régions rurales, des villages pittoresques et des paysages naturels tout en minimisant les émissions de CO2. De plus, le cyclotourisme favorise le contact avec les habitants et la découverte de produits locaux. 

 

Canoë et kayak 

Les activités nautiques comme le canoë et le kayak sont idéales pour explorer les rivières, les lacs et les côtes tout en respectant l'environnement. Ces activités permettent une immersion totale dans des environnements aquatiques souvent préservés, offrant une perspective unique sur la nature et la faune. Les pratiquants peuvent également participer à des initiatives de nettoyage des rivières et des plages, contribuant ainsi à la protection des écosystèmes aquatiques. 

 

Observation de la faune et de la flore 

L'observation de la faune et de la flore, que ce soit le birdwatching (observation des oiseaux) ou la botanique, est une activité de loisir à faible impact environnemental. Elle encourage la sensibilisation à la biodiversité et à la conservation des espèces locales.  

Les visiteurs peuvent se joindre à des visites guidées avec des naturalistes ou des écologues pour en apprendre davantage sur les écosystèmes et les efforts de conservation en cours.  

Cette activité peut également inclure la participation à des programmes de science citoyenne, où les observations des amateurs contribuent à la recherche scientifique. 

 

Agritourisme 

L'agritourisme consiste à séjourner dans des fermes et à participer aux activités agricoles. Cette forme de tourisme permet de découvrir des pratiques agricoles durables, de déguster des produits locaux et biologiques, et d'apprendre sur la production alimentaire responsable.  

Les voyageurs peuvent s'initier à des activités telles que la cueillette de fruits, la production de fromage, ou l'entretien des jardins biologiques. Cela soutient les agriculteurs locaux et favorise un mode de vie plus respectueux de l'environnement. 

 

 

Séjours dans des écolodges 

Les écolodges sont des hébergements respectueux de l'environnement, souvent situés dans des zones naturelles préservées. Ils utilisent des pratiques durables telles que l'énergie solaire, le recyclage des déchets, et la gestion responsable de l'eau.  

Séjourner dans un écolodge permet de profiter de la nature de manière confortable tout en minimisant son impact écologique. De nombreux écolodges proposent également des activités éducatives sur la conservation de l'environnement et les pratiques durables. 

 

Plongée sous-marine et snorkeling écoresponsables 

La plongée sous-marine et le snorkeling offrent l'occasion de découvrir les merveilles des écosystèmes marins. En choisissant des opérateurs écoresponsables, les vacanciers peuvent s'assurer que leurs activités respectent les environnements fragiles (à condition de ne pas surexploiter les lieux).  

Des pratiques telles que l'observation des récifs coralliens (sans toucher !!), l'utilisation de crèmes solaires non nocives pour les coraux, et la participation à des projets de conservation marine, comme le nettoyage des plages et des fonds marins, permettent de sensibiliser aux enjeux écologiques. 

 

Tourisme culturel et historique à pied 

Explorer les sites culturels et historiques à pied est une manière durable de découvrir le patrimoine local. Les visites guidées pédestres offrent une immersion profonde dans l'histoire et la culture des lieux visités, tout en réduisant l'empreinte carbone. En choisissant des guides locaux, les voyageurs peuvent également soutenir les communautés locales et bénéficier d'un aperçu authentique de leur culture. 

 

Voile et navigation écologique 

La voile et la navigation sur des voiliers ou des bateaux à énergie solaire constituent des alternatives écologiques aux croisières traditionnelles. Ces activités permettent d'explorer les côtes et les îles de manière durable, en utilisant les forces naturelles du vent et du soleil.  

Les voyageurs peuvent apprendre les techniques de navigation et la gestion des ressources à bord, tout en profitant de paysages maritimes magnifiques et en limitant leur impact environnemental. 

 

Camping écologique 

Les hébergements, tels que des tentes éco-conçues, des yourtes, et des cabanes dans les arbres, sont souvent construits avec des matériaux durables et équipés de commodités respectueuses de l'environnement.  

Ces séjours permettent de se rapprocher de la nature tout en bénéficiant de certains conforts modernes. Les campings écologiques mettent également l'accent sur la gestion responsable des déchets, la conservation de l'eau, et l'utilisation d'énergies renouvelables. 

 

Équitation et randonnées équestres 

Les randonnées équestres offrent une manière douce et respectueuse de l'environnement de découvrir les paysages naturels. En voyageant à cheval, les vacanciers peuvent explorer des terrains variés, souvent inaccessibles aux véhicules motorisés, tout en minimisant leur impact sur l'écosystème. De nombreuses fermes et centres équestres proposent des randonnées guidées qui mettent en valeur les pratiques durables et le bien-être animal. 

 

Escalade et sports de montagne durables 

Les activités de montagne, telles que l'escalade, l'alpinisme et le ski de randonnée, peuvent être pratiquées de manière durable. En utilisant des équipements respectueux de l'environnement, en suivant des itinéraires balisés, et en respectant les zones protégées, les amateurs de montagne peuvent profiter de ces activités tout en préservant les écosystèmes sensibles.  

De plus, les refuges de montagne et les stations de ski écoresponsables mettent en œuvre des pratiques durables, comme la gestion des déchets et l'utilisation d'énergies renouvelables. 

 

Activités de cueillette et de récolte sauvage 

La cueillette et la récolte sauvage de plantes comestibles, de champignons, et de baies permettent de se reconnecter à la nature et de découvrir la richesse des ressources naturelles locales.  

En apprenant à identifier les espèces comestibles et en suivant des pratiques durables, les cueilleurs peuvent profiter de cette activité tout en préservant la biodiversité. De nombreuses régions proposent des ateliers et des excursions guidées pour initier les vacanciers à la cueillette responsable. 

 

Observations astronomiques 

L'astronomie amateur est une activité écologique qui ne nécessite qu'un minimum d'équipement. Les vacanciers peuvent profiter des nuits claires pour observer les étoiles, les planètes, et d'autres phénomènes célestes depuis des sites éloignés de la pollution lumineuse. Des parcs nationaux et des réserves naturelles organisent souvent des soirées d'observation astronomique avec des astronomes amateurs, offrant une expérience éducative et fascinante. 

 

Surf et sports nautiques respectueux de l'environnement 

Le surf, le paddle, et d'autres sports nautiques peuvent être pratiqués de manière durable. En choisissant des écoles de surf et des clubs nautiques engagés dans la protection des océans, les vacanciers peuvent apprendre ces sports tout en soutenant des initiatives de conservation marine. L'utilisation de planches et d'équipements fabriqués à partir de matériaux durables contribue également à réduire l'impact environnemental de ces activités. 

 

Jardinage communautaire et permaculture 

Participer à des projets de jardinage communautaire ou de permaculture lors de ses vacances permet de se connecter avec les communautés locales et de contribuer à des pratiques agricoles durables.  

Les vacanciers peuvent apprendre des techniques de culture respectueuses de l'environnement, comme la rotation des cultures, le compostage, et l'utilisation de semences locales. Ces activités favorisent la sensibilisation à l'importance de la production alimentaire durable et à la préservation de la biodiversité. 

 

Festivals éco-responsables 

Les festivals éco-responsables privilégient les énergies renouvelables, la gestion rigoureuse des déchets, et la promotion de produits locaux et biologiques. Les festivaliers sont encouragés à adopter des comportements durables, comme le covoiturage, le recyclage, et l'utilisation de contenants réutilisables. De la scène musicale aux stands de nourriture, chaque aspect de ces festivals est pensé pour minimiser l'empreinte écologique tout en maximisant le plaisir et la sensibilisation. 

 

 

Ne rien faire 

Vous ne bougez pas, vous ne polluez pas. Pas de voiture, pas de train, pas d'avion, pas même un vélo à pédaler. Vous restez là, immobile, à économiser des tonnes de CO2 simplement en ne faisant rien. En comparaison, même les adeptes de la marche à pied sont de gros pollueurs ! Pensez-y : pas de semelles usées à remplacer, pas de sac à dos à acheter. Vous et votre canapé, un bouquin peut-être, c'est tout... 

 

 

Manger local, bio et réduire sa consommation de viande  

 

Restaurants de viande rouge  

Les produits de viande rouge, comme le bœuf, nécessitent des ressources importantes en termes de terres agricoles, d'eau et d'aliments pour le bétail. Ils génèrent également des émissions élevées de gaz à effet de serre (GES), principalement du méthane provenant de la digestion des ruminants. Alors on se fait plaisir, mais avec modération et on privilégie les produits locaux, en faisant les petits marchés du coin par exemple !

 

Restaurants de poissons et de fruits de mer non durables  

La pêche industrielle peut entraîner la destruction des habitats marins et la capture inutile d'espèces non ciblées. Cela peut avoir un impact très négatif sur les écosystèmes marins et la biodiversité.

 

Vérifiez toujours d’où provient la pêche, si elle est du jour et à proximité pour profiter d’un poisson frais et aider les artisans locaux. 

 

Restaurants de fast-food et de restauration rapide  

Les établissements des grandes chaînes sont souvent associés à une utilisation excessive d'emballages jetables en plastique et à une mauvaise gestion des déchets. De plus, les aliments transformés et les viandes souvent utilisées dans ce type de restauration ont un bilan carbone élevé en raison de leur production et de leur transport.  

Toutefois, de plus en plus de restaurants street food indépendants font l’effort d’utiliser de bons produits ou de proposer des alternatives végétariennes et/ou véganes. Ne vous privez donc pas d’un bon burger fait avec amour et avec les ingrédients de l’agriculteur d’à côté.   

 

Restaurants de viande blanche et de volaille  

Bien que moins intensifs que la viande rouge, l'élevage de volailles et d'autres viandes blanches nécessite également des ressources en eau et des terres agricoles. Cependant, leur empreinte carbone est généralement inférieure à celle de la viande rouge. Encore une fois, privilégiez un éleveur local et bio, avec de jolies poules élevées en plein air. C’est mieux pour votre santé et pour la planète ! 

 

Restaurants végétariens et végétaliens  

Les restaurants qui se concentrent sur les plats à base de plantes ont tendance à avoir un impact environnemental plus faible, car la production de légumes, de céréales et de légumineuses génère généralement moins d'émissions de GES et nécessite moins de ressources en eau et en terres que l'élevage animal.  

Toutefois, il est préférable que ces plantes soient issues d’une agriculture non intensive, et si possible bio, ce qui est encore très minoritaire dans ce secteur… mais reste toujours moins polluant qu’une viande issue de l’agro-industrie.  

 

 

Restaurants bio et locaux axés sur le zéro déchet et l'économie circulaire   

Ceux-ci se concentrent sur l'utilisation d'ingrédients biologiques et locaux, réduisant ainsi les distances de transport, les déchets alimentaires et favorisant des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement ainsi que des emballages durables et réutilisables. C’est le top du top finalement ! 

 

 

On n’oublie pas la crème solaire, mais pas n’importe laquelle…  
 

La crème solaire, bien qu'essentielle pour protéger la peau des rayons UV nocifs, présente une problématique environnementale significative, principalement en raison de deux composants chimiques : les filtres UV chimiques et les nanoparticules de dioxyde de titane ou d'oxyde de zinc. 

Les filtres UV chimiques, tels que l'oxybenzone et l'octinoxate, sont utilisés dans de nombreuses crèmes solaires pour absorber les rayons UV et prévenir les coups de soleil. Cependant, ces substances chimiques sont associées à des effets néfastes sur les écosystèmes marins.  

 

Lorsque les baigneurs appliquent de la crème solaire avant d'entrer dans l'eau, une partie de ces produits chimiques est libérée dans l'environnement marin, notamment lorsqu'ils se baignent dans les récifs coralliens.

 

Des études ont montré que l'oxybenzone, en particulier, peut endommager les coraux en perturbant leur croissance et leur reproduction, et peut contribuer au blanchissement des coraux, les rendant plus vulnérables aux maladies et aux changements climatiques. 

 

 

Face à ces préoccupations environnementales, plusieurs alternatives et bonnes pratiques émergent pour minimiser l'impact des crèmes solaires : 

  • Utilisation de crèmes solaires minérales : Opter pour des crèmes solaires à base de dioxyde de titane ou d'oxyde de zinc, qui utilisent des particules considérées comme moins nuisibles pour les écosystèmes marins. Ces crèmes fonctionnent en formant une barrière physique sur la peau plutôt qu'en absorbant les rayons UV. 

  • Choisir des produits certifiés respectueux de l'environnement : Rechercher des crèmes solaires portant des labels comme "Reef Safe" (sans danger pour les récifs) ou des certifications biologiques qui garantissent l'utilisation d'ingrédients naturels et durables. 

  • Éviter les zones sensibles comme les récifs coralliens : Lorsque possible, choisir des plages où l'utilisation de crème solaire est moins susceptible d'entrer en contact direct avec les écosystèmes fragiles comme les récifs coralliens. Certaines destinations ont même mis en place des régulations interdisant l'utilisation de crèmes solaires contenant des filtres chimiques près des récifs. 

  • Pratiquer des méthodes de protection alternatives : Utiliser des vêtements de protection solaire, des chapeaux et des lunettes de soleil pour réduire la quantité de crème solaire nécessaire. Cela limite non seulement l'impact environnemental des crèmes solaires, mais protège également la peau de manière plus complète.

Adopter des vacances éco-responsables ne devrait en aucun cas être perçu comme une contrainte ou une corvée. Au contraire, c'est une invitation à réinventer notre manière de voyager de façon créative et conviviale. En privilégiant le respect de l'environnement, nous redécouvrons la beauté des choses simples et renouons avec nos sens. Le contact avec la nature, souvent perdu dans le tourbillon de nos vies modernes, devient un moment privilégié pour déconnecter et ralentir.

 


Sources :(1) https://base-empreinte.ademe.fr/(2) https://www.eea.europa.eu/fr

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