Ecologie : dans quels secteurs investir ?

Dans un contexte d’urgence environnementale, la transition écologique apparaît comme un impératif incontournable pour assurer un avenir durable pour la planète et ses habitants. 

Les secteurs susceptibles de jouer un rôle crucial dans cette transformation sont variés, englobant à la fois les technologies vertes, les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, le transport durable, l'agriculture responsable, etc.

Choisir d'investir dans ces domaines n'est pas seulement une démarche financièrement intéressante face à un marché en pleine croissance ; c'est également une contribution essentielle à la transition écologique. 

 

1. Energies renouvelables 
2. Stockage de l’énergie 
3. Autoconsommation 
4. Sobriété et Rénovation 
5. Agrivoltaïsme 
6. Agriculture et Alimentation Durable  
7. Mobilités Douces 
8. Logistique Durable 
9. Recyclage et revalorisation des déchets 
10. Préservation des ressources hydriques 
11. Le financement participatif : un puissant levier pour financer la transition écologique 

 

Investir dans les énergies renouvelables 

Le secteur des énergies renouvelables offre une stabilité et une prévisibilité à long terme (du fait qu’elles soient disponibles en quantité infinie) qui sont particulièrement attractives pour les investisseurs. Contrairement aux combustibles fossiles, dont les prix peuvent fluctuer considérablement en fonction de la géopolitique, des découvertes de nouveaux gisements, et des changements dans les politiques énergétiques, les coûts des technologies renouvelables ont montré une tendance à la baisse constante¹. 

 

On compte aujourd’hui cinq grandes familles d’énergies renouvelables (EnR) :   

• L’énergie éolienne (terrestre et maritime)   
• L’énergie solaire (photovoltaïque, thermique et thermodynamique)   
• L’énergie issue de la biomasse (bois, déchets organiques, etc.)  
• L’énergie hydraulique  
• La géothermie   

 

Les avancées dans la conception et la fabrication des panneaux solaires, des éoliennes, et d'autres technologies renouvelables ont permis d'augmenter leur efficacité tout en réduisant le coût des composants.  

La transition vers les énergies renouvelables est cruciale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter ainsi le réchauffement climatique. Les énergies telles que le solaire, l'éolien, l'hydraulique et la biomasse ne produisent pas de CO2e lors de leur exploitation et offrent une alternative propre aux combustibles fossiles.  

 

Le marché des énergies renouvelables en quelques chiffres : 

• Entre 2005 et 2021, la part des énergies renouvelables au sein de l’union européenne est passée de 10,2% à 21,81%. En 2022, pour la première fois, l’éolien et le solaire ont produit conjointement plus d’électricité (22 %) que le charbon (16 %) au sein de l’Union européenne, mais aussi davantage que le gaz (20 %).² 
   
• Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité mondiale atteignait les 29% en 2020 et la capacité de production des EnR devrait les placer comme première source de production d'électricité d'ici 2025, devant les centrales à charbon. 
   
• Leur part dans le mix énergétique mondial pourrait atteindre les 38% à horizon 2027 ! Cela représente 303,5 milliards de dollars US investis dans les EnR en 2020 pour, potentiellement, 4 200 milliards de dollars sur l'année 20303.  

 

Pour en savoir plus sur le sujet : pourquoi et comment investir dans les énergies renouvelables ?  

 

Investir dans le stockage de l’énergie 

L'un des principaux défis associés aux énergies renouvelables est leur variabilité. Le soleil ne brille pas constamment et le vent ne souffle pas toujours à un rythme stable, ce qui entraîne des périodes de production élevée et faible qui ne correspondent pas nécessairement à la demande en énergie. Sans capacité de stockage adéquate, l'excès d'énergie généré pendant les périodes de forte production doit être soit gaspillé, soit vendu à d'autres réseaux, souvent à des prix bas. 

Le stockage de l'énergie permet donc de stabiliser les réseaux électriques en équilibrant l'offre et la demande. Cette capacité de moduler l'approvisionnement énergétique aide à prévenir les fluctuations de tension et les coupures de courant, garantissant une fourniture d'énergie fiable et constante. 

Même s’il en existe d’autres, deux technologies se distinguent actuellement à l’échelle industrielle :  

• Les batteries au lithium-ion : prisées pour leur densité énergétique élevée, leur durée de vie relativement longue, et leur capacité à fournir à la fois des services de stockage à court terme et des services auxiliaires au réseau. Elles sont utilisées dans une variété d'applications, allant du stockage résidentiel au stockage à l'échelle industrielle. Les innovations continues visent à réduire leur coût, à améliorer leur performance et à réduire au maximum leur empreinte carbone, encore parfois controversée.
• La production d'hydrogène vert implique l'utilisation d'électricité renouvelable pour électrolyser l'eau, séparant ainsi l'hydrogène et l'oxygène. L'hydrogène peut être stocké et transporté pour être utilisé comme combustible ou pour générer de l'électricité via une pile à combustible. Cette technologie offre une solution potentiellement illimitée pour le stockage d'énergie à long terme et pourrait jouer un rôle clé dans la décarbonation des secteurs difficiles à électrifier, comme les transports lourds et l'industrie. 

 

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Le marché du stockage de l’énergie en quelques chiffres : 

• Le marché du stockage de l’énergie par batterie est en plein essor. Les capacités installées annuellement dans le monde ont bondi ces dernières années pour dépasser les 20 Md$ en 2022.⁴ 
• IDTechEx, cabinet d’analyse indépendant spécialisé dans les technologies émergentes, prévoit que le marché des électrolyseurs à eau pour stocker l’énergie renouvelable sous forme d’hydrogène verte atteindra plus de 120 milliards de dollars d'ici 2033⁵. 
• Selon le Global Hydrogen Review 2023 de l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), la production d'hydrogène à faible émission carbone pourrait atteindre 38 millions de tonnes (Mt) d'ici 2030 si tous les projets annoncés sont réalisés, soit l’équivalent de 1266 TWh d’énergie potentielle produite ⁶. Pour comparaison, 1 266 TWh d'énergie c’est la production annuelle de 33 centrales nucléaires similaires à la centrale de Gravelines (faisant partie des 10 plus grandes centrales nucléaires mondiales avec 5460 MW de puissance installée). 

 

Pour en savoir plus sur le sujet : Energie renouvelable : comment stocker l’électricité ? 

 

Investir dans le secteur de l’autoconsommation énergétique 

L'autoconsommation favorise l'indépendance énergétique des communautés locales en réduisant leur dépendance vis-à-vis des fournisseurs d'énergie traditionnels et des sources d'énergie importées. En produisant de l'énergie sur place, les communautés locales peuvent mieux contrôler leur approvisionnement énergétique, réduisant ainsi leur vulnérabilité aux fluctuations des prix sur les marchés énergétiques mondiaux et aux perturbations de l'approvisionnement.  

Cette indépendance accrue est particulièrement cruciale dans le contexte des défis géopolitiques et des changements climatiques qui menacent la sécurité énergétique mondiale. 

En s'appuyant sur des sources d'énergie renouvelables, l'autoconsommation contribue directement à la diminution des émissions de CO2e et d'autres gaz à effet de serre, en réduisant la demande en énergie produite à partir de combustibles fossiles.  

L'autoconsommation permet également aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités de réduire significativement leurs factures d'électricité en produisant une partie ou la totalité de leur consommation énergétique. Avec l'amortissement de l'investissement initial, l'énergie produite devient essentiellement gratuite, à l'exception des coûts de maintenance réduits. Qui plus est, l’électricité excédentaire produite peut être revendue et redistribuée dans le réseau public.  

 

Le marché du secteur de l’autoconsommation en quelques chiffres : 

• À compter du 1er janvier 2025, quasiment toutes les constructions et les rénovations lourdes de bâtiments non résidentiels de plus de 500 m² devront s’équiper d’une installation de production d’énergie renouvelable ou d’une toiture végétalisée. 
• Pour exemple, la SNCF a annoncé en juillet 2023 un investissement de 1 Md€ dans l’autoconsommation pour couvrir entre 15 et 20% de ses besoins d’ici 2030 (via 1 000 hectares de panneaux solaires).⁷ 

 

 

Investir dans la sobriété et la rénovation énergétique 

La rénovation énergétique des bâtiments peut entraîner des économies significatives sur les factures d'énergie, rendant les investissements initiaux particulièrement rentables à moyen et long terme. Pour les propriétaires immobiliers, ces économies améliorent la rentabilité de leurs actifs, tandis que pour les occupants, elles représentent une réduction notable des coûts opérationnels.  

 

L'avantage d'une toute petite maison qui tient dans une main, c'est qu'elle consomme très peu en énergie.

La plupart des gouvernements européens intensifient les réglementations visant à améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments, rendant les rénovations non seulement souhaitables mais souvent obligatoires. L'alignement sur ces standards peut ouvrir l'accès à des incitations financières, telles que des subventions, des crédits d'impôt, ou des tarifs préférentiels de financement, offrant aux investisseurs des opportunités d'optimiser le rendement de leurs investissements. 

Les bâtiments rénovés et sobres en énergie tendent à bénéficier d'une valorisation supérieure sur le marché immobilier. Cette augmentation de la valeur est due à leur attractivité accrue pour les locataires et acheteurs sensibles aux coûts d'énergie et à l'impact environnemental de leur habitat.  

De plus, dans un contexte de normes environnementales de plus en plus strictes, posséder des bâtiments conformes aux derniers standards énergétiques est un avantage compétitif indéniable. Et surtout, c’est bon pour la planète ! 

 

Le secteur de la rénovation énergétique en quelques chiffres :  

• En 2021, I4CE estime à 23 milliards d’euros les investissements dans les travaux de rénovation énergétique des logements français. Sur la même période, les aides publiques ciblées sur la rénovation énergétique des logements représentent 30 % de ce marché — entre 22 % et 30 % selon les années —, soit un montant de 7 milliards d’euros d’investissement (certificats d’économie d’énergie, MaPrimeRénov’, TVA à taux réduit 5,5 %) 8 
• Malgré un contexte global marqué par une inflation qui augmente les coûts de production des entreprises et obère le pouvoir d’achat des ménages, le chiffre d’affaires du marché de la rénovation énergétique se situe en 2022 à +8 % en France.⁹ 

 

Investir dans l’agrivoltaïsme 

L'agrivoltaïsme, fusion de l'agriculture et de la production photovoltaïque (PV), représente une innovation remarquable dans le secteur de l'énergie renouvelable. Les installations solaires peuvent être conçues de manière à protéger les cultures des conditions climatiques extrêmes, telles que les fortes précipitations, le gel, ou les températures élevées.  

En régulant l'exposition au soleil, elles aident à réduire le stress hydrique et peuvent améliorer le rendement des cultures en minimisant l'évapotranspiration. De plus, l'ombre fournie par les panneaux solaires peut réduire la nécessité d'irrigation, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources en eau. 

 

Rare spécimen de chèvre photovoltaïque dans son milieu naturel.

L'intégration de l'énergie solaire offre aux agriculteurs une source de revenu complémentaire stable à travers la vente d'électricité, réduisant leur vulnérabilité face à la volatilité des prix des produits agricoles et aux aléas climatiques.  

Cette diversification des sources de revenus peut jouer un rôle crucial dans la viabilité économique des exploitations agricoles, en leur fournissant les moyens financiers nécessaires pour investir dans des pratiques agricoles durables et innovantes. 

L'agrivoltaïsme contribue directement à l'augmentation de la capacité de production d'énergie renouvelable sans nécessiter d'espace supplémentaire ou d'artificialisation des sols. Cela permet de surmonter l'un des défis majeurs du déploiement des énergies renouvelables : la compétition pour l'utilisation des terres. En produisant de l'énergie propre et en réduisant simultanément les émissions de gaz à effet de serre associées à l'agriculture, l'agrivoltaïsme s'inscrit pleinement dans les objectifs de développement durable. 

 

Le marché du stockage de l’énergie en quelques chiffres :  

• 157 millions d’hectares de surface agricole sont éligibles à l’agrivoltaïsme au sein de l’Union européenne¹⁰. 
• La société Enerdatics, spécialisée dans la recherche et l’analyse des énergies renouvelables, a identifié la France comme le principal marché pour ce type d’installations intégrées, au niveau mondial¹¹. 

 

Pour en savoir plus : L’agrivoltaïsme : l’énergie solaire au service de la transition écologique et de la valorisation des terres agricoles 

 

 

Investir dans l’agriculture et l’alimentation durable  

Investir dans l'agriculture biologique et durable signifie soutenir des pratiques qui améliorent la fertilité des sols, favorisent la biodiversité, et minimisent l'utilisation de produits chimiques nocifs.  

Ces méthodes de production contribuent à la création d'un système alimentaire plus résilient, capable de faire face aux défis posés par le changement climatique et la dégradation des écosystèmes.  

En outre, en privilégiant les circuits courts et les systèmes de production localisés, l'agriculture durable renforce la sécurité alimentaire et le développement économique des communautés locales. 

Les politiques publiques et les réglementations environnementales sont de plus en plus favorables au développement de l'agriculture biologique et durable. Les incitations gouvernementales, telles que les subventions pour la conversion à l'agriculture biologique, les aides à l'investissement dans les infrastructures durables, ou les avantages fiscaux, peuvent améliorer la rentabilité des investissements dans ce secteur.  

De plus, l'engagement en faveur de la durabilité peut ouvrir l'accès à des financements verts et à des partenariats stratégiques valorisant les pratiques écoresponsables. 

 

L’agriculture durable en quelques chiffres :  

• Bien que les achats de produits bio des restaurants ne représentent que 2% en 2022, ce segment connaît une hausse de 17%. Le marché de la restauration collective (cantines scolaires, restaurants d’entreprises, hôpitaux…) s’élève de son côté à 445 millions d’euros, ce qui représente 7% des achats alimentaires de ces établissements¹². 
• Au 1er juillet 2023, les exploitations certifiées HVE représentent environ 9 % des exploitations agricoles françaises d’après le dernier recensement agricole de 2020 et couvrent au moins 2,2 millions d’hectares, soit 8,2 % de la surface agricole utile (SAU) française¹³. 

 

Investir dans le secteur des mobilités douces  

Le secteur des transports est l'un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde, principalement en raison de la dépendance aux véhicules motorisés fonctionnant aux combustibles fossiles. Le passage à des modes de transport plus doux peut significativement réduire ces émissions, contribuant ainsi aux efforts de lutte contre le changement climatique. 

Les infrastructures dédiées aux mobilités douces nécessitent généralement moins d'espace que celles requises pour les véhicules motorisés, permettant ainsi une utilisation plus rationnelle et moins invasive de l'espace urbain. Cela peut contribuer à la conservation de la biodiversité et à la création d'espaces verts en milieu urbain, améliorant le cadre de vie des citoyens. 

Rare cliché d'un vélo pliable attendant son train.

Le marché des mobilités douces est en pleine expansion, stimulé par la demande croissante pour des alternatives de transport plus écologiques et plus saines. Les investissements dans ce secteur peuvent donc offrir des opportunités de croissance significatives, notamment dans les technologies innovantes, les services de mobilité partagée, et les infrastructures urbaines adaptées. 

En favorisant une activité physique régulière, les mobilités douces peuvent contribuer à réduire les dépenses de santé publique liées aux maladies chroniques, telles que l'obésité, le diabète, et les maladies cardiovasculaires. Cela représente une économie substantielle pour les sociétés, en diminuant les coûts de soins de santé et en augmentant la productivité des individus. 

 

Les mobilités douces en quelques chiffres : 

• Selon le baromètre de la mobilité douce commandité par l’entreprise Zenride 65% des répondants désirent passer à la mobilité douce pour se rendre au travail.¹⁴ 
• Une étude publiée dans la revue Global environmental change révèle que le fait de privilégier la marche et le vélo à la voiture - ne serait-ce qu’une fois par semaine - permet de réduire de 1/4 émissions personnelles de CO2e liées aux transports ^14.2.

 

 

Investir dans la logistique durable 

La logistique durable se concentre sur l'optimisation des itinéraires de transport, l'amélioration de l'efficacité énergétique des véhicules, et l'intégration de modes de transport à faible émission, contribuant ainsi à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre. Investir dans ces technologies et pratiques aide à lutter contre le changement climatique. 

En privilégiant les emballages réutilisables ou recyclables et en optimisant les processus de retour pour les marchandises, la logistique durable réduit la production de déchets. Cela contribue non seulement à la protection de l'environnement mais favorise également l'économie circulaire. 

L'utilisation efficace des ressources, notamment à travers la rationalisation des flux de transport et l'optimisation des charges utiles, réduit la consommation de carburants fossiles et l'utilisation de matériaux non renouvelables. Cela aide à préserver les ressources naturelles pour les générations futures. 

Les initiatives de logistique durable peuvent mener à des économies substantielles en termes de coûts opérationnels. L'optimisation des itinéraires et l'amélioration de l'efficacité énergétique des véhicules réduisent les dépenses en carburant, tandis que des emballages plus efficaces diminuent les coûts de transport et de stockage. 

Avec l'introduction de réglementations environnementales de plus en plus strictes, les entreprises investissant dans la logistique durable sont mieux positionnées pour se conformer aux normes légales et éviter les amendes ou sanctions. Cela réduit les risques financiers et juridiques associés au non-respect des lois environnementales. 

Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l'impact environnemental de leurs achats, ce qui influence leurs décisions. Les entreprises adoptant des pratiques de logistique durable peuvent ainsi renforcer leur image de marque, répondre aux attentes des clients et se démarquer de la concurrence, ouvrant la voie à une fidélisation accrue de la clientèle et à l'acquisition de nouveaux marchés. 

  

La logistique durable en quelques chiffres :  

• La logistique représente aujourd’hui 10 % du PIB national français, 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1,8 million d’emplois¹⁵ .
• Selon l’OCDE, le rail est projeté pour être le mode de fret le plus rapidement croissant en Europe de 2020 à 2030, poussé par les politiques de décarbonisation. En effet, les trains produisent 3x moins d’émissions que le transport routier. De plus, la stratégie de mobilité durable et intelligente de la Commission européenne vise à doubler le trafic de fret ferroviaire d’ici 2050^15.2.
• 58% des consommateurs sont plus susceptibles d’acheter un produit si l’entreprise est soucieuse de son environnement et 84% des entreprises françaises se sont engagées à atteindre les objectifs de neutralité carbone, d’ici 2030^15.3.

 

 

Investir dans le domaine du recyclage et de la revalorisation des déchets 

Le recyclage et la revalorisation des déchets permettent de diminuer significativement les émissions de gaz à effet de serre comparativement à l'extraction et à la production de matériaux neufs. Par exemple, recycler l'aluminium consomme 95% moins d'énergie que sa production à partir de minerai brut, entraînant une réduction substantielle des émissions associées¹⁶. 

En transformant les déchets en ressources, les filières de recyclage contribuent à la conservation des matières premières, réduisant la pression sur les ressources naturelles limitées et préservant la biodiversité. 

 

Le déchet le mieux recyclé c'est celui qui n'existe pas. 

La gestion efficace des déchets à travers le recyclage et la revalorisation aide à réduire la pollution de l'air, de l'eau et des sols, contribuant ainsi à la protection de l'environnement et à la santé publique. 

La prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, accompagnée de réglementations plus strictes en matière de gestion des déchets et de recyclage, alimente une demande croissante pour des solutions de recyclage innovantes et efficaces. Les entreprises capables de répondre à cette demande sont bien positionnées pour une croissance économique durable. 

Le secteur du recyclage et de la revalorisation est fertile en innovations technologiques, allant de la robotique avancée pour le tri des déchets à de nouveaux procédés chimiques pour le recyclage des plastiques. Investir dans ces technologies peut offrir des retours financiers significatifs tout en contribuant à l'efficacité globale du recyclage. 

Enfin, le développement des filières de recyclage génère des emplois à différents niveaux, de la collecte et du tri des déchets à la gestion des installations de recyclage. Cela stimule l'économie locale et favorise le développement social. 

 

Le marché du recyclage en quelques chiffres : 

• En France, la moyenne nationale s’établit à 72 kg triés/an/habitant en 2022 (56,5 kg/hab d’emballages et 15,5 kg/hab de papiers), mais la quantité d’emballages et de papiers triée varie en fonction des régions et territoires, allant de 16,5 à 106 kg/habitant¹⁷. 
• Selon Federec, le secteur du recyclage a enregistré un chiffre d’affaires de près de 7,6 milliards d’euros en France en 2020¹⁸. 
• Selon l’Ademe, l’industrie du recyclage contribue à la création de plus de 30 000 emplois, répartis dans une douzaine de filières spécifiques. 
  
  

Bien entendu, le mieux reste de réduire au maximum les emballages, de priviléger le vrac, le reconditionné, la seconde main et d'opter pour des produits durables dans le temps. 

 

Pour en savoir plus : Les panneaux solaires sont-ils recyclables ? / Les éoliennes sont-elles recyclables ? / Quand le biogaz revalorise les déchets  

 

Conservation de l’eau et gestion durable des ressources hydriques 

L'eau est une ressource limitée, essentielle à la vie, à la biodiversité et au maintien des écosystèmes. Sa gestion durable est donc cruciale pour préserver ces systèmes vitaux. La surutilisation, la pollution et la mauvaise gestion des ressources hydriques peuvent entraîner des dommages irréversibles à l'environnement. 

La demande globale en eau continue de croître à un rythme alarmant, sous l'effet de l'augmentation de la population mondiale, de l'urbanisation, et du développement économique. Face à cette demande croissante, les technologies et services permettant une utilisation plus efficace de l'eau ou sa réutilisation gagnent en importance, ouvrant des marchés pour des solutions innovantes dans la gestion de l'eau. 

... Et l'Homme inventa la bouteille en plastique. 

La conservation de l'eau et sa gestion durable sont essentielles pour garantir la sécurité alimentaire et protéger la santé publique. L'agriculture, secteur le plus gourmand en eau, doit adopter des pratiques plus durables pour répondre à la demande alimentaire croissante sans compromettre les réserves d'eau. De même, l'accès à l'eau potable et aux services d'assainissement est fondamental pour prévenir les maladies et promouvoir un développement humain sain. 

Les infrastructures de gestion de l'eau, souvent vieillissantes ou insuffisantes, requièrent des investissements massifs pour leur rénovation ou leur expansion. Cela inclut non seulement les systèmes de traitement et de distribution de l'eau potable mais aussi les installations de traitement des eaux usées. Les gouvernements et les entreprises privées sont donc en quête de solutions durables et économiquement viables pour moderniser et étendre ces infrastructures. 
 

 

Pour aller plus loin : sécheresses, réchauffement climatique et énergies hydrauliques  

 

 

Le financement participatif : un puissant levier pour financer la transition écologique 

Avez-vous déjà entendu parler du crowdfunding écoresponsable ?  

En facilitant l'investissement direct des particuliers dans des projets à impact positif, les plateformes engagées comme Lumo contribuent à accélérer la transition écologique. Si nous nous sommes spécialisés dans les énergies renouvelables depuis notre création, nous avons la volonté aujourd’hui de nous ouvrir à tous les domaines liés à l’écologie.  

L'approche de Lumo repose sur la conviction que chacun doit pouvoir agir concrètement pour le climat et l'environnement. Ainsi, la plateforme offre non seulement une opportunité d'investissement, mais elle agit également comme un outil éducatif, sensibilisant ses utilisateurs aux enjeux énergétiques contemporains et à l'importance des énergies renouvelables. Cela contribue à créer une communauté d'investisseurs informés et engagés, prêts à soutenir le développement durable. 

Investir dans la transition écologique

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Sources :

(1)  https://selectra.info/energie/actualites/marche/energies-renouvelables-prix-baisse(2) https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/01/31/en-2022-l-eolien-et-le-solaire-ont-produit-plus-d-electricite-que-le-gaz-ou-que-le-charbon-au-sein-de-l-union-europeenne_6160010_3244.html(3) https://www.iea.org/news/renewable-power-s-growth-is-being-turbocharged-as-countries-seek-to-strengthen-energy-security(4) https://www.xerfi.com/presentationetude/le-marche-du-stockage-de-l-energie-en-france-et-dans-le-monde_SCO17(5) https://www.idtechex.com/fr/research-article/les-march-s-des-lectrolyseurs-et-de-lhydrog-ne-vert-sont-appel-s-se-d-velopper/28627(6) https://www.iea.org/reports/global-hydrogen-review-2023 (7) https://www.xerfi.com/blog/L-autoconsommation-BtoB-est-en-plein-boom_1832