Les critères ESG

L’investissement responsable est aujourd’hui au coeur de l’actualité. Les encours des fonds durables ouverts aux français ont bondi de 87% en un an pour atteindre 278 milliards d’euros selon Novethic, spécialiste du sujet.

Ce sigle international (ESG) utilisé par la communauté financière est employé pour désigner plusieurs types de placements : éthiques, responsables, durables… Avec des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), constituant les trois piliers de l’analyse extra-financière

Grâce aux critères ESG, on peut évaluer la responsabilité des entreprises vis-à-vis de l’environnement et de leurs parties prenantes (salariés, partenaires, sous-traitants, clients).

Historique

C’est dans les années 1980 qu’apparaissent les premiers fonds éthiques en Europe.

Ce n’est que durant les années 1990 (avec la signature de la Déclaration des institutions financières sur l’environnement et le développement durable du Programme des Nations unies pour l’environnement, PNUE) que les premiers fonds intégrant à part entière les critères ESG et la performance financière voient le jour.

Depuis les années 2010, l’investissement socialement responsable (ISR), qui consiste à appliquer les principes du développement durable à l’investissement, s’est banalisé. En savoir plus sur l'ISR dans notre article sur le sujet.

 

Avant d’investir dans une entreprise, les gérants des fonds ISR ne regardent pas uniquement ses données financières, mais aussi ses pratiques ; les investisseurs en ISR intègrent à leurs décisions des critères relatifs à l’environnement, au social et à la gouvernance, abrégés « ESG ».

Des placements contribuant au développement durable

L’Association française de la gestion financière (AFG), définit l’investissement socialement responsable comme :

un placement qui vise à concilier performance économique et impact social et environnemental en finançant les entreprises et les entités publiques qui contribuent au développement durable quel que soit leur secteur d’activité.

AFG

Pour identifier ces entreprises, les gérants intègrent à leur analyse économique et financière une approche extra-financière qui repose sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance : ces fameux critères ESG. 

Ils permettent d’évaluer si les entreprises ont une approche vertueuse en matière de climat, de respect des droits humains et une bonne gouvernance. 

 

La prise en compte des différents critères 

Les critères ESG permettent donc d’évaluer la démarche RSE d’une entreprise. Au-delà du simple aspect économique, ces critères prennent en compte les impacts sociaux et environnementaux des activités.

  • Le critère environnemental (pilier E) mesure l’impact direct ou indirect de l’activité de l’entreprise sur l’environnement.

Par exemple : la gestion des déchets incluant leur production et leur recyclage, la consommation d’énergie et d’eau, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la prévention des risques industriels et environnementaux…

  • Le critère social (pilier S) porte sur l’impact direct ou indirect de l’activité de l’entreprise sur les parties prenantes par référence à des valeurs universelles.

Par exemple : la prévention des accidents, la formation des salariés, le respect du droit des employés, la chaine de sous-traitance (supply chain) et la qualité du dialogue social, l’emploi des personnes handicapées, la mixité, l’absentéisme…

  • Le critère de gouvernance (pilier G) porte sur la manière dont l’entreprise est dirigée, administrée et contrôlée.

Par exemple : l’indépendance du conseil d’administration, la structure de gestion et la présence d’un comité de vérification des comptes, la transparence de la rémunération des dirigeants, la lutte contre la corruption, la féminisation des conseils d’administration, la qualité de traitement des actionnaires minoritaires…

 

Ces éléments ne sont pas figés dans le marbre ; chaque gestionnaire peut déterminer les critères et ratios qui lui paraissent le plus adéquats.

Face à la multiplicité des données existantes, l’AFG a publié en 2020 une liste des indicateurs extra-financiers “nécessaires pour évaluer une entreprise afin de lutter contre le syndrome Trop d’informations tue l’information”. Cette liste figure un socle de données incontournables.

Tous les fonds n’intègrent pas tous les critères. En effet, il se développe depuis quelques années des produits thématiques, spécialisés sur un sujet comme le climat ou la biodiversité, l’éducation… Dans ce cas, ce sont essentiellement les critères liés à la thématique qui seront utilisés.

Dans une stratégie de développement durable et d’investissement responsable, il est nécessaire de relier la performance financière d’une entreprise à son impact environnemental et social.

 

Les différentes méthodes d’intégration dans le processus 

Une fois les données rassemblées, le gérant du fonds doit les intégrer dans son processus de sélection des entreprises. 

De nombreuses méthodes existent :

  • Le “best-in class” : elle consiste à privilégier, secteur par secteur d’activité, les entreprises dotées des meilleures notations ESG, et ce sans exclure de secteur.
  • Le “best in universe” : le gérant sélectionne les entreprises les mieux notées sur les critères ESG tous secteurs confondus, ce qui peut le conduire à exclure les secteurs les plus polluants notamment.
  • La “best effort” : consiste à choisir les entreprises qui améliorent le plus, dans le temps, leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance.

 

Comment bien choisir son portefeuille ESG ?

Le seul moyen pour un investisseur de comparer des critères ESG est de comparer l’objectif global des fonds. Il faut donc se référer aux fonds ISR.

Les labels

Il n’est pas toujours évident de se repérer les nombreux placements se louant des critères ESG ou vantant une gestion ISR. Raison pour laquelle le gouvernement a mis en place deux labels à destination des investisseurs particuliers. 

  • Le Label ISR, certifie les fonds ayant une gestion responsable. 
  • Le label Greenfin, est plus spécifique car il est remis aux fonds contribuant au financement de la transition énergétique et écologique. 

La société de gestion doit respecter un cahier des charges et le label est décerné après un audit réalisé par un organisme indépendant.

 

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