Meet-Up : Comment calculer son impact RSE ?

Le 26 septembre dernier à Bordeaux, Olivier Houdaille, Directeur Général de Lumo, était l’invité d’une table ronde sur le sujet de la RSE, aux côtés de Morgan Carval, Investment Manager pour le fond We Positive Invest d’Arkéa Capital, et Laura Esperandieu, responsable RSE du Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux (CIVB). La rencontre était animée par Laura Bokobza, entrepreneur et Directrice Générale de LBK Consulting.

Qu’est-ce que la RSE ? Comment mesurer son impact ? Que sont de bons indicateurs ? Peut-on tout mesurer ?

Ce sont autant de questions auxquelles le panel d’intervenants issus d’univers différents a tenté d’apporter des éléments de réponses en s’appuyant sur leurs retours d’expériences et leurs témoignages.

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est l’ensemble des pratiques mises en place par les entreprises dans le but de respecter les principes du Développement Durable, c’est-à-dire d’être économiquement viable, d’avoir un impact positif sur la société, et de mieux respecter l’Environnement dans le cadre de ses activités.

Les entreprises dont les titres sont admis sur un marché réglementé ou ayant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 100 millions d’euros et un nombre moyen de salariés permanents supérieur à 500 sont soumises à une obligation de reporting.

Les structures dans lesquelles travaillent les intervenants de cette table ronde ne sont pas soumises à cette obligation réglementaire mais en ont fait un axe à part entière pleinement intégré à leur stratégie d’entreprise. Leur engagement sur cette voie est donc volontaire et témoigne d'une volonté de transparence et d'une vision systémique au sein de leurs activités.

Mais qu’en est-il de l’impact ? Il revêt autant de dimensions qu’il trouve de champs d’application.

Morgan : « Nous accompagnons avant tout des entrepreneurs et des histoires d’entreprise ! »

Créé en 2016, le fond WePositiveInvest a pour objectif d’accompagner les startups innovantes sur le long terme dans leurs projets de création et de croissance d’entreprises et ce, dès les premières levées de fonds dans 3 secteurs privilégiés : transition énergétique, économie circulaire et entreprenariat social. Au-delà des analyses économiques et financières classiques, la capacité d’une entreprise à apporter une solution à une problématique sociétale est un critère déterminant dans leur décision d’investissement. Cette proposition de valeur est évaluée selon des indicateurs propres à chaque start up.

Laura : « La certification est une démarche volontariste qui répond à la fois à une conviction profonde de la part des viticulteurs et à une exigence de la part des consommateurs »

Dans le domaine de la viticulture, les 5 800 acteurs girondins adhérents du CIVB s’attachent à démontrer que l’impact E&S de leur activité est bien moindre qu’elle n’y parait mais aussi à promouvoir le sens de leur métier qui demeure une question centrale (amélioration des pratiques E&S, développement territorial, création d’emploi, etc.). Pour ce faire, le CIVB accompagne la certification des acteurs via une série d’indicateurs variés, allant de de la consommation d’eau à la responsabilité d’employeur, basée à la fois sur les résultats mais aussi sur les moyens.

Olivier : « Les utilisateurs de Lumo sont en quête de sens. »

Pour Lumo, la mesure de l’impact semble au départ assez évidente lorsqu’il s’agit de production d’énergie décarbonée à partir de source renouvelable, mais il faut aller plus loin. La transition énergétique doit s’appréhender dans toutes ses composantes, comme les économies d’énergie ou la mobilité douce ainsi que de nombreux secteurs connexes présentant des enjeux tels que l’accès à l’éducation, à la santé, etc.

C’est pourquoi, dans le cadre de son processus de sélection, les équipes de Lumo analysent l’ensemble des externalités liés à un projet afin d’éclairer les utilisateurs sur l’impact de leurs choix d’investissement. Ce devoir de responsabilité et de transparence envers le public reste une priorité.

Pour aller plus loin dans sa démarche, Lumo a aussi été la 1ere start-up labellisée B-Corp en France, attestant que la société répond à des exigences sociétales, environnementales et de gouvernance, ainsi que de transparence envers le public. 

S’il existe une multitude de méthodologies et de séries d’indicateurs, comme les Objectifs de Développement Durables définis par l’ONU, tous destinés à offrir des référentiels d’expression et de comparaison des impacts positifs compréhensibles par tous, certains impacts restent difficilement mesurables, mais ont tout autant de valeur : la dimension humaine, la recherche de sens, l’aventure entrepreneuriale, etc...

Somme toute, il en ressort que la simplicité, la lisibilité et la transparence envers le grand public sont des clés essentielles. Et la responsabilité des utilisateurs/consommateurs va de pair car chaque choix est déterminant pour soutenir les activités à impact.

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